SESSENHEIM : REUNION SECTEUR NORD

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dim. 10 mars 2024

Dons de sang : des besoins considérables

Organisée vendredi 23 février à la salle communale de Sessenheim par l’association locale de donneurs de sang, une réunion rassemblant une quarantaine d’amicales a permis de faire le point sur la situation actuelle au niveau des dons de sang, dont les besoins sont considérables.

Sous l’égide de l’Union Départementale des amicales de donneurs de sang bénévoles du Bas-Rhin, représentée par le président Jean-Claude Hilbert, le vice-président Frédéric Colle et la secrétaire Chantal Briand, une rencontre s’est tenue dans la salle communale de Sessenheim le vendredi 23 février. Des représentants d’une quarantaine d’amicales du secteur nord se sont informés sur l’organisation de collectes et ont aussi posé de nombreuses questions.

Développer le recrutement de donneurs

Le président de l’UD 67 a salué le conseiller d’Alsace Michel Lorentz, le maire de Sessenheim Raymond Riedinger et Jean-Jacques Merkel, maire de Stattmatten. Les participants ont néanmoins regretté l’absence de l’Établissement français du sang (EFS), alors qu’ils étaient en demande d’échanges et de réponses.

Jean-Claude Hilbert a rondement mené le débat. Il a fait remarquer que les finances de l’EFS national sont dans le rouge depuis deux ans (dans le Grand Est néanmoins, le bénéfice atteint huit millions d’euros). Une des raisons de ce déficit se situe au niveau des métropoles et régions où les donneurs et amicales de don de sang ne sont pas légion. De fait, dans toute la France, les investissements sont bloqués.

Des besoins de globules rouges, plasma et plaquettes

Le président a surtout insisté sur les besoins quotidiens « afin que nul ne meure faute de sang ». Une heure de temps consacrée au don du sang sauve trois vies. Alors qu’un million de personnes sont sauvées chaque année grâce aux dons, 10 000 dons sont nécessaires par jour pour répondre aux besoins en France.

Les collectes mobiles sont gérées logistiquement par les amicales et l’on peut aussi donner dans la maison du don de l’EFS, de préférence sur rendez-vous.

Les collectes mobiles de plasma ont été abandonnées car le dispositif utilisé n’est plus homologué en France, alors qu’il est couramment en action dans beaucoup de pays. Et pourtant ces besoins sont énormes et le pays n’est autosuffisant qu’à 35 %. Le reste est importé — sachant que les règles sont différentes selon les pays.

L’UD 67 a aussi détaillé ses actions d’accompagnement, l’organisation de manifestations, l’édition d’une bande dessinée pour interpeller les parents par le biais des enfants…

 
Source DNA