Vieillissement de la population, augmentation des maladies chroniques, évolution des pratiques médicales… Au cours des dernières années, les usages du plasma n’ont cessé de se diversifier et de s’amplifier, créant une situation de « distorsion » entre l’offre et la demande, alerte l’ Établissement français du sang (EFS), qui appelle aux dons dans un communiqué publié au début du mois.
C’est la partie liquide du sang dans laquelle les cellules sanguines (globules rouges, globules blancs et plaquettes) sont en suspension.
Un don de sang permet de recueillir trois composantes essentielles pour fabriquer des produits sanguins pour les malades : des globules rouges, des plaquettes et du plasma. Le prélèvement d’un don de sang ne dure qu’une dizaine de minutes. Pour un don de plasma, l’EFS n’extrait que le plasma du sang du donneur et lui restitue les autres composantes. Cela permet de récolter deux à quatre fois plus de plasma que lors d’un don de sang. Le prélèvement, plus long, dure entre 45 et 60 minutes.
Le plasma peut être utilisé sous forme de transfusions ou peut-être transformé en médicament pour traiter des pathologies très diverses, qu’elles soient hématologiques, neurologiques, rhumatologiques ou dermatologiques.
Pour donner son plasma, il faut être en bonne santé, avoir plus de 18 ans et moins de 65 ans, peser plus de 55 kg pour un premier don, présenter une carte d’identité, et respecter un délai de deux semaines entre un don de plasma et tout autre don (sang, plasma ou plaquettes). Il est possible de donner jusqu’à 24 fois par an maximum.
Le don de plasma est réalisé uniquement dans les maisons du don de l’EFS et sur rendez-vous. En Alsace, il existe trois maisons du don, à Mulhouse (Hôpital du Hasenrain - 87, avenue Altkirch), Colmar (6, rue du Hohnack) et Strasbourg (10, rue Spielmann).
Parfois, lorsque vous ne pouvez pas donner votre sang, vous pouvez quand même donner votre plasma. Le don de plasma est moins fatigant qu’un don de sang car les globules rouges présents dans le sang (plus longues à recréer par l’organisme) sont restitués. Le plasma étant composé à 90 % d’eau, il se régénère très vite, il suffit de bien s’hydrater avant et après le don.
Source DNA
Cette année encore l’Union Départementale a monté son stand sur le parcours du slow up en face de la mairie de Scherwiller.
Ce stand était tenu le matin par Stéphanie BARTH, Claire HILBERT et le président de l’ADSB locale Jean-Marie ZAPPF. Tout le stock de 300 ballons est passé le matin ce qui présente l’intérêt de notre stand pour la jeunesse. Heureusement car le gonfleur de ballon a rendu l’âme suite à cette forte sollicitation. L’après-midi (voir photo) c’est Stéphanie BARTH et Jean-Claude HILBERT qui ont tenu la permanence du stand. Ce fut un beau succès, le temps étant de la partie avec 40 000 participants.
Le matin a vu une équipe de donneurs de sang réaliser une bonne partie du parcours avec Jean-Claude HILBERT et Bruno ROHMER le président de l’ADSB Ebersheim-Ebersmunster venu avec 5 autres cyclistes. L’équipe s’est rendu de Scherwiller à Dambach la Ville et retour sur Scherwiller pour faire une halte à Kintzheim au stand du maire, président de l’ADSB de Kintzheim. Puis vers Orschwiller et retour à Scherwiller via Sélestat soit 25 des 39 km proposés.
Une belle journée de promotion pour le don du sang avec encore nos grands remerciements à l’ADSB de Scherwiller pour son soutien et son excellent accueil.
Jean-Claude HILBERT
Les comptes 2022 de l’UD 67 ont été jugés conformes par l’EFS le 19 mai 2023. Il a juste été demandé de revoir la présentation qui a été revue et approuvée à l’unanimité par le CA de l’UD 67 le 25 mai 2023. Cette nouvelle présentation sera également présentée pour accord aux réviseurs aux comptes courant juin, puis en AGO lors du GCA programmé comme chaque année en septembre 2023 à Schiltigheim.
Lors du CA du jeudi 25 mai, le bureau de l’UD 67 pour vous servir a été voté :
Président : Jean-Claude HILBERT
Vice-Président secteur SUD : Christian SCHLEIFER
Vice-Président secteur CENTRE : Edwige WACHENHEIM
Vice-Président secteur NORD : Frédéric COLLE
Secrétaire : Chantal BRIAND
Secrétaire Adjointe : Stéphanie BARTH
Trésorier : Freddy HEINRICH
Administrateur : Jean-Luc WAGNER
Les prochaines manifestations :
4 Juin 2023 : Stand UD 67 au slow Up à Scherwiller
7 juin 2023 : JMDS à Haguenau
14 juin 2023 : Réception marche solidaire de Jérémy HAGENBOURGER à Molsheim
15 juin 2023 : Stand UD 67 à la JMDS sur la place Broglie à Strasbourg
24 et 25 juin 2023 : Séminaire des présidents et AGO de la FFDSB à Paris
6 juillet 2023 : JMDS à Erstein
12 juillet 2023 : JMDS à Wissembourg
19 juillet 2023 : JMDS à Lingolsheim
En vous souhaitant à tous de bonnes vacances d’été à venir
Vendredi 5 mai, le comité régional Alsace des donneurs de sang a tenu son assemblée générale. Mais en raison d’un nombre de membres présents insuffisants, une nouvelle assemblée générale extraordinaire est reconduite vendredi 19 mai à 19 h, à la Maison des associations de Mussig.
Bruno Rohmer, président de l’amicale des donneurs de sang d’Ebersheim-Ebersmunster, a accueilli l’assemblée générale du comité régional Alsace à la salle Ignace-Heinrich d’Ebersheim le vendredi 5 mai.
L’amicale des donneurs de sang d’Ebersmunster et celle d’Ebersheim, respectivement créées en 1981 et 1983, ont fusionné en 2017. Outre les quatre collectes par an, avec une fréquentation variant de 45 à 60 personnes par collecte, elle organise une bourse aux vêtements pour financer les collations offertes.
Le quorum n’a pas été atteint
Jean-Claude Hilbert, président régional, a ouvert l’assemblée générale en présence de 52 membres seulement, ce qui n’a pas permis d’atteindre le quorum nécessaire pour l’assemblée générale ordinaire qui se situe à 148 et celui de l’assemblée générale extraordinaire qui est à 197.
Le sondage électronique pour espérer une large consultation en vue du changement de statut n’a mobilisé que 45 % de participants. Mais le résultat est sans appel : 92 % se sont prononcés pour une nouvelle répartition des membres du comité régional. Une nouvelle assemblée générale extraordinaire sera toutefois nécessaire pour valider les changements de statuts proposés. Elle est reconvoquée le vendredi 19 mai à 19 h à la maison des associations de Mussig.
En attendant, de nouvelles pistes de travail ont été présentées mais aussi des pistes de réflexion pour assurer le renouvellement des bénévoles ou pour mieux communiquer sur le projet associatif régional. Le Dr Kientz, directeur de l’Établissement français du sang (EFS) Grand Est, a informé que La téléassistance médicale en collecte est maintenant généralisée sur l’ensemble de la France. Elle l’est depuis maintenant un mois dans le département 67, dernier à adopter ce système.
Un des moments émouvants de cette soirée a été le témoignage de la famille Reibel, qui a remis le produit d’une quête de 980 € en faveur de l’Union départementale des donneurs de sang du Bas-Rhin en sortie d’enterrement.
Marie-Reine Reibel de Triembach-au-Val a été touchée par une leucémie à 81 ans. Son traitement a nécessité de nombreuses poches de sang et de plaquettes jusqu’à son décès à 83 ans le 23 avril 2023. Elle voulait que sa famille fasse un geste de reconnaissance envers les donneurs de sang alors qu’elle recevait tant de sang de leur part et n’en avait jamais donné. Source DNA
Depuis plusieurs semaines, la fréquentation des lieux de collecte de sang est en baisse, s’inquiète l’EFS. « Si les réserves de sang restent globalement stables, les poches d’un groupe sanguin diminuent fortement : le groupe O, en particulier le rhésus négatif », précise l’Établissement français du sang, qui invite les donneurs à prendre rendez-vous rapidement dans une maison du don à Colmar, Mulhouse ou Strasbourg (s’inscrire sur le site internet : https://dondesang.efs.sante.fr).
Les donneurs de groupe O- dits « donneurs universels » sont aujourd’hui très recherchés. « Ils ont des globules rouges qui peuvent être transfusés à tous les patients (sauf exception), quel que soit leur groupe sanguin. Ce groupe, le seul à pouvoir se substituer aux autres, est ainsi plus largement utilisé par les établissements de santé en cas d’urgence vitale immédiate, lorsque le groupe sanguin du patient qui va être transfusé n’est pas connu », explique l’EFS, soulignant que « les patients de groupe O ne peuvent être transfusés qu’avec des concentrés globulaires de leur propre groupe sanguin. Les réserves de poches de sang du groupe O- sont donc mécaniquement plus faibles. »
Et d’insister : « Dans le Grand Est en mai, avec les jours fériés, ce sont plus de 6 000 poches de sang qui ne seront pas recueillies par les équipes de l’EFS. Or pendant cette période, les patients continuent à avoir besoin de produits sanguins pour être soignés… »
Source DNA
Bel événement sous un soleil généreux à Schiltigheim : l'arrivée d'EUROTANDEM ce jeudi 27 avril 2023 !
Le comité d'accueil composé des membres du Bureau de l'UD et celui de l'ADSB de Schiltigheim, bien soutenu par la Municipalité en la personne de M. Patrick MACIEJEWSKI Premier Adjoint de la ville aux côtés de Mme Danielle DILIGENT représentant la CEA, était au complet dès le coup des 16 h 30 ! L'E.F.S. était représenté par le Dr Sophie REUTER accompagnée par notre interlocutrice habituelle Orianne.
C'est en grandes pompes que les "tandemistes" sont arrivés tous vêtus en rose, la nouvelle tenue adoptée pour 2023 !
Après quelques mots d'accueil et surtout de remerciements une discussion sur de nombreux sujets s'est installée : leurs études, leurs projets, leur engagement en faveur du don du sang, les atouts de Schiltigheim : on entendait tout dans ce cadre de bonne humeur et de partage.
La soirée s'est poursuivie autour d'une bonne tarte flambée jusque tard dans la nuit, mais ... le départ aujourd'hui pour Nancy a fait qu'après les 23 heures il fallait malheureusement se séparer pour une bonne nuit réparatrice au Foyer St Charles mis gracieusement à disposition.
Merci à tous les participants, et bon courage pour ces étudiants qui d'ici quelques jours vont retrouver Douais et leurs tâches quotidiennes.
Comme chaque année, les formulaires d'admission au grade de Chevalier du Mérite du Sang ou d'élévation au grade d'Officier viennent de nous parvenir. Vous trouverez ces documents sur notre site internet UD67.org dans la rubrique "Documents Divers". Ces nouveaux modèles de demande sont arrivés tardivement. Vous avez donc jusqu'au 15 juillet 2023 pour les retourner à M Jean-Claude HILBERT 1 impasse du moulin 67600 MUSSIG ou par mail hilbert.cjc@gmail.com
A l’occasion de la Journée mondiale des donneurs de sang, mobilisons-nous pour dire MERCI aux donneurs de sang, plasma et plaquettes !
Pour cela, c’est très simple. Il vous suffit de cliquer ici et d’écrire votre mot d’ici le mercredi 10 mai.
Vos messages seront remis aux donneurs en collecte à l’occasion de cet événement.
Un grand merci !
Samedi 25 mars, l’Amicale des donneurs de sang bénévoles de Drusenheim, avec son président Jean – Claude Mosser, a accueilli le Parcours de la Vie de l’Union départementale.
Tout au long de la journée en sept étapes de Schiltigheim à Seltz, avec le président Gilbert Heitmann, une vingtaine de personnes de l’UD ont prêché la bonne parole pour promouvoir le don du sang bénévole.
L’arrivée à Drusenheim, précédée de jeunes sapeurs-pompiers s’est faite aux environs de 16 h 30 au hall de pêche. Le maire Jacky Keller a accueilli la délégation.
Dès 15 h, une joyeuse ambiance de kermesse régnait dans le hall avec la participation active de plusieurs associations locales pour diverses animations et d’excellentes prestations de la Musique municipale, de Drusenheim Accordéons, d’East Side Country et des enfants de la gymnastique rythmique de l’Acal. Drus’Ecoles a apporté son concours à l’Amicale locale des donneurs pour assurer le service. Des membres des amicales de Herrlisheim et de Sessenheim et de nombreux particuliers se sont joints à cette réunion festive.
Source DNA *ms
L’amicale des donneurs de sang bénévoles de Seltz et environs a organisé ce samedi 25 mars à la Maison des loisirs et de la culture une soirée festive avant le congrès de l’Union départementale qui a eu lieu dans la foulée dimanche matin.
L’Union départementale du Bas-Rhin pour le don du sang regroupe 105 amicales locales et tient chaque année son congrès organisé par l’une d’entre elles. C’est celle de Seltz avec sa présidente Isabelle Schmaltz qui a eu l’honneur d’accueillir ce congrès ce dimanche matin. Elle en a profité pour organiser la veille une soirée festive en présence des responsables de l’Union. Ceux-ci ont fait « Le parcours de la vie » au départ de Strasbourg puis à travers les villages où une amicale est active. À l’entrée de Seltz, ils ont été accueillis par l’adjoint au maire Gilbert Schmitt et les Seltzer Besebinder qui les ont escortés à travers la commune jusqu’à la MLC.
Isabelle Schmaltz a remercié les membres de l’Union départementale d’avoir parrainé cette soirée festive qui « doit aussi être l’occasion d’informer, de promouvoir le don du sang et de susciter de nouvelles vocations ».
Le président de l’Union Gilbert Heitmann a rappelé l’importance de ce geste de « donneur de sang ». Il faut en moyenne 10 000 poches par jour en France pour les soins de tous les jours et prévoir les besoins en cas de catastrophe importante. « En Alsace on est en autosuffisance grâce à des équipes actives comme celle de Seltz qui est une des plus importantes (200 poches environ par collecte) ». L’amicale de Seltz sait qu’elle peut compter sur le soutien de la commune qui met à disposition la Maison de loisirs et de la culture à titre gratuit pour les collectes.
La soirée s’est poursuivie avec des animations musicales, autour d’un verre et d’une tarte flambée.
Source DNA *ms
Samedi à partir de 17 h 30, l’Amicale pour le don de sang bénévole de Seltz et environs organise une soirée de promotion du don du sang à la Maison des loisirs et de la culture (MLC) de Seltz.
Pour marquer les 10 ans de l’Amicale, Seltz accueillera cette année le Parcours de la vie pour le don de sang bénévole. Ce parcours promotionnel partira de Schiltigheim jusqu’à Seltz, en passant par Vendenheim, Kilstett, Kurtzenhouse, Oberhoffen-sur-Moder et Drusenheim. Le Parcours de la vie arrivera à hauteur de l’Auberge de la Forêt vers 17 h 30. Il sera escorté par les « Seltzer Besebinder » jusqu’à la MLC où sera donné le coup d’envoi de la soirée en faveur du don de sang.
« C’est une occasion de s’informer sur le don de sang, mais aussi sur le don de plasma, explique Isabelle Schmaltz, présidente de l’Amicale. Il s’agit de promouvoir le don bénévole pour espérer pouvoir compter de nouveaux donneurs lors de nos prochaines collectes ». Au départ, l’Amicale comptabilisait 80 poches par collecte. Dix ans plus tard, elle en compte en moyenne 200, avec un record de 253 poches en une collecte.
Les chants des élèves de l’école élémentaire de Seltz accueilleront le Parcours de la vie et à 18 h 15, Nadine Bord et son équipe offriront au public une démonstration de Taïso. L’animation musicale continuera avec le duo de chanteurs Axelle et Gabriel (The Voice Kids) à partir de 18 h 45, suivi de l’harmonie Sainte-Cécile de Mothern de 19 h 30 à 20 h 30.
Samedi à partir de 17 h 30, coup d’envoi de la soirée à 18 h 30 à la MLC. Restauration sur place. Accès libre
Source DNA *ms
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L’Union départementale pour le don de sang bénévole 67 tenait jeudi 23 février son assemblée générale à l’Espace Cuirassiers de Reichshoffen.
« Nous vivons des situations difficiles du fait des guerres, et de la pauvreté ». Gilbert Heitmann, le nouveau président de l’UD 67 élu en août dernier, a remercié l’amicale locale des donneurs et son président Francis Roesslinger, le groupe de l’EFS dont le docteur Eric Hetzel, le maire Hubert Walter, la conseillère CeA Nathalie Marajo et l’ancien président de l’Union, Francis Kennel.
« Ces deux dernières années, c’était compliqué ! », poursuit-il. 2022, une année de satisfaction, et compliquée en même temps : Gilbert Heitmann, également président d’une amicale du Kochersberg, a évoqué le contexte de baisse de dons de sang. « Les amicales, vous n’avez jamais baissé les bras avec les collectes », a-t-il reconnu. Mais le remboursement par l’EFS de 3 euros par donneur présenté lors des collectes fit jazzer. « Elaborer un menu à 3 euros n’est pas forcément facile, et pour cette année, rien ne va changer. » Autre sujet d’actualité : l’application stricte du règlement « zéro alcool » (était déjà effectif dès le 1er janvier 2013).
Être aux côtés des amicales pour développer la promotion du don de sang, aider les amicales en difficulté et la mise en place du plan plasma, sont les priorités de l’UD 67.
Les infos de Sophie Reuter, docteur à l’EFS Strasbourg et responsable des prélèvements du Bas-Rhin, ont été pour le moins captivantes. Elle a rappelé la baisse de 3 % des dons aux collectes, une baisse observée partout en France. À l’échelle du Bas-Rhin, la fréquentation des dons des collectes mobiles est passée de 7 000 en février 2022 à moins de 5 000 en décembre de la même année. « C’est la conséquence de la période post-Covid. »
Le sujet du plasma, enjeu de sécurité sanitaire et de santé publique, a pris une grande place sans son intervention. L’EFS lance un nouveau plan plasma afin d’accroître ses capacités d’approvisionnement les besoins en médicaments dérivés du sang étant en constante augmentation. « Il faut faire connaître le don de plasma auprès du grand public ». Une autre information était celle de l’arrivée du dépistage du VHE à compter du 20 mars.
Le maire Hubert Walter a relevé le manque d’altruisme qui affecte aujourd’hui le don du sang et a salué le travail des bénévoles. Nathalie Marajo a évoqué pour sa part l’engagement de la jeune génération de donneurs.
Source DNA *ms
Vendredi dernier 17 février, s’est tenue à la salle de la musique et de la culture de Kilstett la réunion des amicales pour le don de sang bénévole du secteur centre.
Après quelques mots d’accueil de la part d’Edwige Wachenheim, Présidente de l’amicale qui nous a accueillie mais également Vice-présidente de l’Union Départementale en charge de ce secteur, c’est Gilbert Heitmann, Président de l’UD 67, qui prend la parole. Depuis sa prise de fonction, la question principale qui l’occupe ainsi que l’EFS est le respect d’une réglementation qui date de 2013 et qui malheureusement n’est pas suivi par toutes les amicales à savoir l’alcool servi aux donneurs à l’issu du don. Il revient également sur le problème des 3 € qui n’évoluera pas pour 2023 , les activités de l’UD67 tout au long de l’année, comme le passage de l’Eurotandem qui fait étape à Schiltigheim le 27 Avril, la présence au Slow Up de Scherwiller ainsi que la participation au Forum des Associations et aux journées JMDS. Pour terminer il rappelle le parcours de la Vie entre Schiltigheim et Seltz le 25 Mars et le Congrès de l’UD67 à Seltz le 26 Mars.
Suivront ensuite les interventions du Docteur Sophie Reuter pour l’EFS Strasbourg sur les nouveautés qui arrivent pour nos amicales dans les prochains mois (télémédecine en collecte pour pallier le manque de médecins, plan plasma, nouveaux outils marketing…) et d’Edwige Wachenheim, Vice-présidente UD67, responsable du secteur centre (résultats des collectes 2022, action vers les amicales…)
M Francis LAAS, Maire de Kilstett, ainsi que Mme Christiane Wolfhugel prendront ensuite la parole pour remercier les bénévoles présents de leurs actions tout au long de l’année pour que les malades aient le sang dont ils ont besoin.
Avant de passer au verre de l’amitié, l’amicale de Kilstett a profité de l’occasion pour remercier certains de ses membres. Cinq bénévoles ont reçu le grade de Chevalier du Mérite du sang et un a été élevé au grade d’Officier du Mérite du sang.
L’amicale des donneurs de sang de Barr et environs a accueilli vendredi dernier l’Union départementale pour le don du sang bénévole, lors de la réunion annuelle du secteur sud.
La réunion s’est déroulée en présence de Gilbert Heitmann (président), Jean-Claude Hilbert (président régional) ainsi que du Dr Sophie Reuter (pour l’Établissement français du sang).
Suzanne Lotz, maire de Goxwiller et responsable des collectes dans la commune, a accueilli les amicales du secteur, en souhaitant que les dons augmentent et que les collectes puissent être pérennisées pour le bien et le besoin de tous ces malades.
Robin Clauss, élu de la Collectivité européenne d’Alsace (CEA), a dit sa reconnaissance envers les bénévoles mobilisés.
Le Dr Reuter a insisté sur le fait que le plasma est plus que nécessaire et que les dons devraient être plus nombreux.
Le covoiturage est privilégié pour se rendre au centre à Strasbourg ou à Colmar, les minibus n’étant plus d’actualité pour une raison de coût.
Jean-Claude Hilbert, président régional, s’est montré satisfait du redémarrage des collectes de début d’année, en termes de fréquentation.
Il s’est dit à l’écoute des amicales quant à la compensation accordée pour les collations fournies lors des collectes.
Les discussions et suggestions se sont prolongées autour du verre de l’amitié offert par la commune.
Qui dit Saint-Valentin dit accompagnement et partage. Jusqu'au 18 février se tient une collecte de sang pas comme les autres à la Maison du don de Strasbourg : les volontaires sont appelés à venir avec conjoint, amis ou famille pour donner leur sang ou leur plasma.
"Sauver des vies ensemble" tel pourrait être le slogan de cet évènement de la Saint-Valentin qui se tient à la maison du don de Strasbourg, rue Spielmann, prés de l'hôpital civil, jusqu'au 18 février.
L'objectif de cette mission est bien sûr de remplir les réserves mais également de partager à plusieurs une bonne action. Les locaux de l'Etablissement français du sang (EFS) ont spécialement été décorés pour l'occasion, le bureau de l'accueil étant surplombé par des ballons gonflables en forme de coeur. Cet évènement annuel, le quatrième du nom, fait partie du programme de "Strasbourg mon amour".
"En participant à ce festival, nous voulions que les futurs donneurs entendent parler du don de sang, c'est le but de cette campagne", souligne le docteur Sophie Reuter, responsable des prélèvement du Bas-Rhin à l'EFS du Grand Est
Chaque année depuis 2020, donc, une collecte est organisée dans le cadre du festival strasbourgeois
Les deux premières éditions se sont déroulés à la CCI, tandis due la collecte 2022 a eu lieu à l'Aubette, place Kléber
Quelques donneurs de plasma étaient présents ce mercredi matin rue Spielmann, là où les donneurs de sang se faisaient plus rares. Offrir son sang, un geste que l'un des volontaires présents réalise depuis un moment déjà : "ca fait environ trente ans que je viens donner mon sang, ça me tient à coeur."
DES PERIODES DE CREUX
Durant l'année, certaines périodes sont délicates car les besoins sont plus urgents. C'est le cas notamment du mois de juin, des longs week-ends, de la période estivale et des fêtes de fin d'année. "On essaye justement de calquer ces collectes événementielles durant les périodes de creux, explique le docteur Sophie Reuter. Nous avons aussi besoin de régularité. Il est possible de donner son sang tous les deux mois, avec un don de plasma entre deux dons de sang. L'idéal serait quatre dons par an et par donneur, soit un par saison" ajoute-t-elle.
La collectes des dons de sang de la Saint Valentin, jusqu'au 18 février à la maison du don de Strasbourg, 10 rue Spielmann. Du lundi au vendredi de 7h45 à 19h45 et le samedi de 7h45 à 13h15.
Alors que les réserves de sang sont au plus bas à l’échelle nationale, l’EFS Grand Est se mobilisait pour la dernière collecte mobile de l’année dans la capitale européenne. Organisée en partenariat avec la Ville de Strasbourg, cette opération a pu se réaliser dans un lieu prestigieux : les salons de l’Hôtel de ville ! Oriane Kopp, chargée de communication et de développement dans le Bas-Rhin explique : « Les stocks sont critiques, moins de 80 000 poches de sang sont actuellement disponibles alors qu’il en faudrait au moins 100 000 ! Toutes les personnes éligibles sont donc appelées à se mobiliser. »
Le parcours du donneur dure environ une heure et s’effectue en quatre étapes. Après un temps d’accueil lors duquel les participants remplissent un questionnaire, un entretien est organisé avec un médecin pour vérifier que le patient est éligible.
Troisième étape, le prélèvement, pendant une dizaine de minutes, et enfin la collation, pour reprendre des forces avant de repartir.
Pierre, 23 ans, donne son sang régulièrement : « Je suis souvent informé que les réserves ne sont pas assez remplies. C’est un acte important, pas contraignant et on a de bons plateaux-repas à la fin. »
Les professionnels rappellent que la mobilisation des citoyens est indispensable tout au long de l’année, dans la mesure où les produits sanguins périssent et que les besoins sont très grands. La Maison du don de Strasbourg proposera une part de galette des rois du 3 au 7 janvier pour tous les donneurs du début d’année.
L’établissement français du sang a lancé des alertes sur tous ses réseaux. Les stocks de poches de produits sanguins sont au plus bas. À la Maison du don, au Hasenrain à Mulhouse, l’équipe accueille chaleureusement les donneurs et cherche à les fidéliser.
Entre les SMS, les mails ou même les appels téléphoniques, les donneurs habituels n’ont pas pu passer à côté de l’information : « EFS : urgence sang, il manque plus de 1 500 dons de sang par jour en France pour pouvoir soigner les patients. »
Ce jeudi, à la Maison du don de Mulhouse, au Hasenrain , Elvire De Pin, médecin qui reçoit tous les candidats au don, doit faire avec une fréquentation « en dents de scie. Aujourd’hui, ça marche bien mais hier, c’était creux. » Depuis deux ans, l’EFS a vu une baisse du nombre de donneurs. « C’est lié au covid mais, cette année, nous avons aussi des épidémies de bronchiolite et de grippe. La crise sociale a aussi des effets sur les dons. Les gens sont préoccupés par d’autres choses. » Et pour couronner le tout, le verglas a également obligé à annuler des jours de collecte.
Au niveau national, l’établissement français du sang a aujourd’hui moins de dix jours de stock. « En 2021, il y en avait plus de onze. Un jour de stock de poches, c’est énorme. » Effectivement, lorsque les stocks sont insuffisants, les services qui organisent la distribution des poches doivent parfois faire des choix pour savoir à qui donner en priorité.
À Mulhouse, l’objectif est de 90 dons de sang et de 140 dons de plasma par semaine. Ce dernier étant de plus en plus utilisé dans de nouvelles thérapies. Cet effort sur les dons de plasma répond aussi à une volonté de la France d’aller vers une autosuffisance. Malgré leurs efforts, les représentants locaux de l’EFS n’arrivent pas à atteindre leurs objectifs depuis plusieurs mois. « Nous avons en projet d’élargir les plages horaires pour pouvoir accueillir plus de donneurs. »
Et pour les fidéliser, tous les membres de l’équipe de la Maison du don n’hésitent pas à « chouchouter » ceux qui viennent donner leur sang ou leur plasma. « Quand ils arrivent, je leur explique comment se déroule le don et je fais leur dossier », précise Sofia, la secrétaire, avant de leur proposer une boisson. « On ne veut pas les voir partir en courant. On prend soin de la personne. Un donneur, ce n’est pas une étiquette. »
Lorsque le questionnaire est rempli, un entretien avec le médecin est ensuite nécessaire avant d’être dirigé vers la salle où sont réalisés les dons. Là, deux infirmières sont à l’œuvre pour installer les donneurs sur les six postes de don de plasma et les deux fauteuils réservés au don de sang. « Toutes les 1 h 15, nous avons de nouveaux donneurs de plasma à mettre en place », explique Stéphanie, l’une des infirmières présentes jeudi après-midi. C’est plus simple et plus rapide pour le don de sang. En 12 ans d’expérience à la maison du don, l’infirmière voit revenir ses « habitués » : « Ils connaissent nos vies. Des liens se créent. »
Mireille, 56 ans, vient tous les deux mois de Kingersheim pour donner son plasma. « J’ai une anémie qui est traitée mais pourrait réapparaître si je donne mon sang. Donner du plasma n’a pas de conséquence », explique-t-elle. « Je viens aussi parce que c’est un moment sympa. Et ça rend service à la communauté. »
Béatrice, 46 ans, donne son sang près de chez elle, à Bouxwiller, près de Ferrette. « Je viens à Mulhouse donner mon plasma quand je suis disponible. J’ai commencé à donner au lycée quand il y avait encore des collectes mobiles pour le plasma. Je donne tant qu’on peut utiliser de moi ce qui est bon », précise-t-elle en souriant.
Jean-Luc était en vacances en Suisse et s’est arrêté à la Maison du don en rentrant chez lui, près de Nancy. « Je donne depuis sept ans et demi. Entre le sang, les plaquettes et le plasma, j’ai déjà fait 140 dons au total. »
Après le don, il reste encore à aller dans la salle de collation. Pendant 20 minutes, une surveillance est assurée. « Un malaise peut arriver », explique Sylvie, agent de collation depuis neuf ans. Selon les heures, elle offre du salé ou du sucré avant de libérer les donneurs. En ces périodes de fêtes, l’EFS avait aussi prévu un petit cadeau : « C’est un emporte-pièce en forme de goutte de sang cette année. Une donneuse m’a dit qu’elle ferait des gâteaux en écrivant “donner votre sang” dessus. » Les donneurs sont aussi les meilleurs ambassadeurs du don…
L'Établissement français du sang est confronté à une inflation galopante, à une nécessaire revalorisation salariale de son personnel ainsi qu'à une baisse des ventes de produits sanguins qui pourraient lui coûter 90 millions d'euros en 2023. À l'approche des fêtes de fin d'année, l'Établissement français du sang (EFS) lance un appel aux dons. Seulement 80 000 poches de sang sont disponibles au moment où 1OO OOO seraient nécessaires pour répondre aux besoins immédiats des malades. Mais le manque de mobilisation des donneurs n'est pas le seul facteur à peser sur le nombre de poches de sang disponibles. Il manquerait en effet 90 millions d'euros à l'EFS pour assurer sa pérennité et celle des collectes qui permettent tous les jours de sauver des vies.
Hémorragie de personnels : Jacques Allegra, président de la Fédération française pour le don de sang bénévole (FFDSB), estime que l'EFS « est confronté à une pénurie de personnel et à une impossibilité de recruter en raison d'un manque total d'attractivité parce que les salaires n'ont pas été réajustés sur l'inflation ». Cathy Bliem, directrice générale de la chaîne transfusionnelle des thérapies et du développement à l'EFS, rappelle que les salariés de l'EFS n'ont pas bénéficié des revalorisations prévues pour d'autres professions de santé par le Ségur 1 et le Ségur 2. « Donc on a dû demander à nos tutelles (le ministère de la Santé) une ligne budgétaire pour revaloriser nos salaires, sinon tout le monde allait partir », pointe-t-elle. Une enveloppe estimée à 30 millions d'euros, qui semble essentielle : l'EFS manque aujourd'hui de trois cents équivalents temps-plein, dont deux cents sur les collectes. En 2022, 2174 collectes ont été supprimées dans l'Hexagone en raison d'un manque de personnel, ce qui correspond à plus de 100 000 poches de sang. « L EFS n'arrive plus à accomplir sa mission de service public », alerte Jacques Allegra.
Le don de sang touché par l'inflation : Poches de sang, seringues et même les gâteaux offerts en collation : « tous les fournisseurs renégocient les prix à la hausse », fait remarquer Jacques Allegra, qui pointe que le don de sang n'échappe pas à l'inflation. Sans oublier l'augmentation du prix de l'énergie : « Dans nos maisons de dons, on est obligé d'avoir une température d'au moins 19 °C. Sinon, les veines se rétractent et c'est compliqué de prélever », précise-t-il. « On s'attend à une facture en augmentation de 30 millions d'euros à cause de l'inflation en 2023 », abonde Cathy Bliem. L'EFS entrevoit également une chute de 30 millions d'euros de son chiffre d'affaires l'année prochaine en raison d'une diminution de la vente de produits sanguins. « On a appris aussi, durant ces deux années, à mieux gérer le capital sanguin et cela amène à une baisse des besoins des hôpitaux en produits sanguins », remarque Cathy Bliem. « Or, c'est la vente de nos produits qui permet de financer notre activité. » La FFDSB déplore également la faible revalorisation du prix du sang et du plasma pour l'année à venir. Le conseil d'administration de l'EFS, le 16 décembre, n'a pas permis d'aboutir à un budget pour 2O23. Cathy Bliem ne désespère toutefois pas qu'un accord soit trouvé dans les prochains jours. Cette situation est d'autant plus inquiétante que les vacances de Noël font partie de ces périodes durant lesquelles les dons de sang ont tendance à baisser. Cathy Bliem appelle ainsi « tous les Français qui ont un peu de temps et qui ne sont pas malades » à aller donner, pour permettre aux stocks de l'EFS de se reconstituer.
Les adresses des lieux de collectes ouverts pendant les vacances sont disponibles sur le site https://dondesang.efs.sante.fr/
L'édition 2023 du projet EUROTANDEM se prépare !
Ce sera le 27 ou 28 avril 2023 (la date précise sera confirmée ultérieurement) qu'ils feront à nouveau leur entrée à Schiltigheim à l'invitation de l'équipe de Jean-Luc WAGNER Président de l'amicale locale.
L'objectif d'EUROTANDEM reste toujours le même : faire la promotion et récolter des promesses de dons de sang en faveur de l'EFS.
L'UD 67 soutiendra sans réserve cette manifestation !
Moins de 80 000 poches de sang sont actuellement disponibles, alors que 100 000 sont nécessaires pour répondre aux besoins immédiats des patients et anticiper le début d'année.
« La situation est particulièrement inquiétante », alerte dans un communiqué jeudi l'Etablissement français du sang (EFS). Les collectes de sang connaissent « depuis trois semaines une forte baisse de la fréquentation », en raison notamment des virus hivernaux actuellement en circulation. Sauf qu'aujourd'hui, moins de 80 000 poches de sang sont disponibles. Or, il en faudrait plus de 100 000 pour répondre aux besoins immédiats des patients.
« Si la situation ne s'améliore pas à très court terme, l'EFS pourrait être en difficulté pour fournir les produits sanguins aux établissements de santé », s'inquiète l'EFS dans son communiqué. 10 000 dons sont nécessaires chaque jour pour soigner les patients, pour lesquels les transfusions sanguines sont indispensables pour être soignés..
L'EFS appelle donc à « un sursaut de la population, indispensable pour poursuivre la prise en charge des patients ». Des collectes de sang seront organisés entre Noël et le jour de l'an. « Il faut s'y rendre ! Nous lançons un nouvel appel à toutes et tous pour répondre aux besoins immédiats, mais aussi pour anticiper le début d'année, qui s'annonce complexe », alerte François Toujas, le président de l'EFS dans le communiqué
Quels sont les critères à respecter pour pouvoir donner son sang ?
L'ensemble des lieux de don sont référencés sur le site de l'établissement français du sang. La prise de rendez-vous peut s'effectuer sur le site dondesang.efs.sante.fr ou sur l'appli Don de Sang.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Paris, le 09.12.2022
LA TRANSFUSION SANGUINE EN DANGER
LA FÉDÉRATION FRANÇAISE POUR LE DON DE SANG BÉNÉVOLE
LANCE UN APPEL AU SECOURS
La Fédération Française pour le Don de Sang Bénévole (FFDSB) et les 2 850 associations de donneurs de sang qui la composent lancent l’alerte.
L’Etablissement Français du Sang vient de lancer un appel au don pour la fin d’année, ceci afin de permettre d’augmenter les réserves de produits sanguins qui ne sont pas au niveau attendu. Cet appel s’inscrit à la veille du Conseil d’Administration qui se déroulera le 16 décembre, dans un contexte extrêmement difficile pour l’opérateur public de la transfusion, dont le budget est impossible à établir. La Fédération Française pour le Don de Sang Bénévole veut alerter l’ensemble de la population sur les menaces qui pèsent sur notre modèle transfusionnel.
Trois raisons majeures expliquent cette situation :
Depuis plus de 13 ans, les classifications du personnel n’ont plus été revues. Le personnel de l’Etablissement Français du Sang s’est vu refuser le bénéfice du Ségur de la santé. Si une enveloppe de 20 millions lui a été octroyée pour une compensation partielle du Ségur 1, rien n’a été fait pour compenser le Ségur 2. Du fait de son manque d’attractivité, 300 postes de travail ne sont pas pourvus, dont 200 pour la collecte et le turn-over est très important. Les conséquences de cette situation sont la suppression en 2022 de 2 174 collectes et l’annulation de rendez-vous de plasmaphérèse, ce qui représente plus de 100 000 poches de sang. Afin de mettre à niveau les rémunérations de son personnel, l’EFS a besoin de 30 millions d’euros.
Face à une inflation qui atteint 6,2 % en novembre, dont 19,1 % pour les énergies, l’ensemble des fournisseurs de l’EFS demandent une revalorisation de leur prix. Les négociations pour le renouvellement des contrats sont extrêmement difficiles. Ces hausses ne pourront pas être répercutées sur les tarifs de cession des produits sanguins labiles (PSL) qui sont fixés par arrêté gouvernemental. La seule revalorisation récente des PSL, de 3,3 %, a été utilisée pour compenser les revalorisations salariales du Ségur 1. Les coûts supplémentaires générés du fait du choc d’inflation seront de l’ordre de 30 millions d’euros.
Les difficultés de l’Hôpital (reports d’opérations chirurgicales notamment) et les recommandations de la Haute Autorité de santé ont entraîné une baisse de la demande de PSL de l’ordre de 5 %. Le manque à gagner est également de l’ordre de 30 millions d’euros.
Pour assurer sa pérennité, l’Etablissement Français du Sang a besoin de 90 millions d’euros. En l’absence de ces moyens, son modèle économique sera remis en cause et les conséquences seront multiples :
La FFDSB et ses 99 unions départementales ont alerté la représentation nationale sur les dangers de la disparition du modèle transfusionnel français. Sourd aux demandes de nos députés et sénateurs, le gouvernement n’a doté l’EFS que de 25 millions, dont 10 étaient déjà prévus pour compenser les effets de la suppression de la TVA sur les PSL.
Les 2 850 associations de la Fédération Française pour le don de sang Bénévole, regroupant 750 000 adhérents, lancent un appel à l’ensemble de citoyens :
<< Notre modèle du don de sang est en danger mortel. Si l’Etat ne lui octroie pas les moyens nécessaires à son fonctionnement, non seulement c’est notre système de santé, déjà très malade, qui s’en trouvera mis en péril, mais surtout, les patients verront la qualité de leurs soins fortement altérée. Il faut sauver le don de sang en France ! >>
Contacts | |
Siège FFDSB 01 48 78 93 51 siege@federation-dondesang.asso.fr | Jacques ALLEGRA - Président fédéral 06 36 71 32 57 jacques.allegra@dondesangbenevole.fr |
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C'est avec une grande tristesse que nous apprenons le décès de notre Ami Maurice HAMM.
Monsieur HAMM, Membre Fondateur de l'association de Limersheim et Président de 1979 à 2001 était engagé sans retenue au service du don de sang.
Toujours souriant, toujours présent à nos congrès nous ne l'oublierons pas.
La Fédération Française pour le Don de Sang Bénévole lui a décerné la Croix de Chevalier du Mérite du Sang le 14 septembre 1988.
Nous le remercions pour son dévouement.
A sa famille nous présentons nos très sincères condoléances.
Les membres de l'amicale des donneurs de sang de Wihr-au-Val, comme de nombreuses autres associations en Alsace, se mobilisent toute l'année pour « sauver des vies ». Rencontre.
En 2021, 457 personnes ont donné leur sang à Wihr-au-Val. Ce chiffre est en constante augmentation. Donner son sang est un acte sécurisé et rapide, qui est important « simplement pour sauver des vies », comme nous l’a confié Chantal, bénévole depuis une quarantaine d’années au sein de l’amicale des donneurs de sang de Wihr-au-Val.
Comme Chantal, certains bénévoles s’engagent dans l’association des dons de sang après avoir vécu une expérience personnelle. C’est après l’accident de moto de son petit frère que Chantal s’est engagée en tant que bénévole pour cette cause. En effet, ce dernier a été sauvé grâce aux dons de sang. Elle a donc compris qu’il est primordial de donner son sang, car trouver des donneurs compatibles avec les malades est très compliqué, du fait que génétiquement il existe différents groupes sanguins.
Être éligible à la donation passe par le remplissage d’un « questionnaire de plus en plus strict ». De plus, il faut « être en bonne santé, être majeur et pesé au minimum 50 kg ». Une personne venant de se faire faire un piercing ne peut donner son sang. Il faut également faire attention aux zones fréquentées dans les dix jours avant la donation car certains pays peuvent présenter des risques sanitaires. Des maladies pourraient être transmises par voie sanguine.
Les dons de sang de Wihr-au-Val ont lieu à la salle des fêtes. D’après la bénévole, les conditions mises en place dans ce lieu permettent de donner son sang en toute sécurité. Les dangers sont donc peu nombreux et permettent d'assurer la sécurité des personnes qui vont être transfusées avec ce sang, mais également des donneurs.
Après avoir donné son sang, différentes collations sont mises à disposition par les bénévoles afin de reprendre des forces et d’éviter les malaises. Des soupes, knacks et éclairs au chocolat rendent ce moment plus convivial. Le village de Wihr-au-Val n’étant pas très grand, les habitués ont plaisir à se retrouver après avoir accompli une bonne action. Comme nous l’a confessé Chantal, auparavant, des boissons alcoolisées tel que des vins de la région étaient distribués. Bien évidemment et pour le malheur de certains donneurs ce n’est plus cas aujourd’hui.
Pour ses deux premiers jours de sensibilisation aux donneurs d’un groupe de sang rare ou phénotype d’intérêt, l’Établissement français du sang du Haut-Rhin (EFS) a choisi le lieu symbolique de l’université de Haute-Alsace, où la collecte semestrielle a repris son cours
Premiers donneurs potentiels, les étudiants sont plutôt intéressants pour l’Établissement français du sang. Ils le deviennent à double titre lorsque l’EFS recherche, comme durant cette semaine du 14 au 20 novembre, des groupes de sangs rares ou phénotypes d’intérêt, car les campus comptent de nombreux étudiants venus de l’étranger le temps de se former. Ils sont susceptibles d’avoir un sang très recherché pour la transfusion, même si tout le monde peut en être porteur.
Les sangs rares sont ceux pour lesquels il existe un déséquilibre entre le nombre de donneurs et les besoins des malades. C’est le cas par exemple pour les enfants atteints de drépanocytose, maladie qui touche les personnes d’origine africaine et antillaise, qui ont besoin de transfusions toute leur vie, avec des poches les plus compatibles possibles. En France, les groupes sanguins A, B, O et le groupe Rhésus (+ ou -) sont les plus connus. Dans la réalité, leur diversité est beaucoup plus importante en tenant compte des phénotypes, cette succession de lettres et de chiffres qui suivent sur la carte de groupe sanguin et constituent l’ensemble des antigènes d’un type de sang, un peu comme une plaque d’immatriculation.
« Les phénotypes sont différemment représentés selon l’origine des populations », explique le Dr Christophe Forny, médecin responsable des prélèvements de l’EFS pour le Haut-Rhin. C’est lui qui assure cette sensibilisation lors de la deuxième collecte de l’année qui se tient ce mardi et ce mercredi à la Maison de l’étudiant à Mulhouse. Il espère particulièrement toucher les populations d’origine afro-antillaise, étudiants et membres du personnel, car l’EFS a besoin de donneurs de sang de toutes origines.
Plus généralement, le Dr Forny rappelle que les besoins en dons du sang sont les mêmes qu’avant la période Covid, alors qu’une partie des donneurs n’est plus présente lors des collectes. « Il y a une sorte de trou d’air mais les stocks, eux, sont tout le temps en tension. »
Y ALLER La collecte de sang se poursuit ce mercredi 16 novembre pour les étudiants de l’UHA, de 11 h 30 à 15 h, avec une sensibilisation pour les sangs rares. Rendez-vous également pour le grand public à Sausheim, salle de gymnastique, de 16 h à 19 h 30. Et jeudi 17 novembre dernière collecte de l’année à Mulhouse, complexe du Nordfeld, de 13 h 30 à 19 h.
L'Établissement français du sang (EFS) lance ce lundi la semaine de sensibilisation aux sangs rares, très recherchés pour la transfusion. Les personnes d'origine africaine ou caribéenne sont plus susceptibles d'être concernées.
Si la plupart d’entre nous sommes familiers des groupes sanguins A, B, O et du Rhésus + et -, leur diversité est en réalité nettement plus importante. Une variété qui engendre de véritables défis transfusionnels pour l'Établissement français du sang (EFS), lorsqu'il s'agit de soigner des malades porteurs d’un groupe sanguin peu fréquent. C'est pourquoi l'EFS lance ce lundi la deuxième édition de sa semaine de sensibilisation aux sangs rares.
Il s'agit de groupes sanguins dont la fréquence dans la population est suffisamment faible pour créer un déséquilibre entre le nombre de donneurs et les besoins des malades.
Tout le monde peut en être porteur. Toutefois, en France métropolitaine, les personnes originaires du continent africain, des Antilles et de l’océan indien ou bien ayant des ancestralités africaines ont davantage de probabilité d'avoir un groupe sanguin rare ou d’un phénotype dit « d’intérêt ».
Les sangs rares en trois chiffres-clés
> Un groupe sanguin est considéré comme rare lorsqu'il concerne moins de 4 personnes sur 1000.
> 700 000 personnes possèdent un groupe sanguin rare en France.
> 200 groupes sanguins rares sont répertoriés en France.
Pour soigner efficacement l'ensemble des malades, l’EFS a donc besoin de donneurs de sang de toutes origines.
Une quête qui peut s’avérer problématique du fait de besoins transfusionnels particulièrement importants au sein de certaines populations, notamment en raison de la présence de pathologies comme la drépanocytose, qui touche majoritairement des personnes d’origine africaine ou antillaise.
« Pour les malades présentant des caractéristiques sanguines particulières, il n’existe pas d’alternative, c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’autre groupe sanguin compatible pour la transfusion », alerte Jacques Chiaroni, Directeur de l’EFS PACA-Corse.
Lors de la première édition de la semaine de sensibilisation aux sangs rares, en 2021, l’EFS avait touché plusieurs millions de personnes, ce qui lui avait permis d’augmenter les prélèvements de personnes porteuses d’un sang rare.